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 "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay

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MessageSujet: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyMer 12 Nov - 19:25

Bonsoir à toutes et à tous

Comme je l'avais précisé dans mon message pour postuler dans la guilde, j'écris beaucoup, depuis l'age de 12 ans j'écris des histoires en tout genre et j'aimerais vous en faire aprtager une qui fait 108 pages manuscrites, qui à été ADAPTEE version Flyff, mais sachez que je cherche un éditeur quand elle sera finie de recopier ^^

Mais avant, je vais expliquer comment cette vocation m'est venue:

Durant toute mon année de 4 eme, j'ai eu d'énormes problèmes relationels et cela m'a conduit dans un état assez grave...mais ceci n'a que peu d'importance. Pour évacuer mes blessures morales chaques jours, j'écrivais, et de cette écriture à découlé une véritable passion, meme vocation.

Je vous présente donc mon écrit, j'ai passé plusieurs centaines d'heures dessus et j'y attache une très grande valeur sentimentale.

J'avais commencé à poster ce texte sur le forum officiel, mais un pourissage de réputation de la part de Fireflyer et d'autres personnes m'ont poussées à éditer et délaisser ce post.

Commentez =) J'essaierais de poster une partie par jour, mais je ne suis pas sur de tenir ce rhytme tout le temps, en ce premier jour, je vous donne deux parties I love you I love you I love you

Je vous présente donc:

Saïko, l'Espoir du Renouveau


Dernière édition par Hanju le Dim 16 Nov - 20:11, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyMer 12 Nov - 19:27

Saïko, l’espoir du renouveau


Je suis né le jour le l’apparition des premiers perces neige, symboles de l’éternel cycle du renouveau. Je n’ai jamais cherché à comprendre pourquoi je n’avais pas de parents, je ne voulais pas savoir. Je vécus seul pendant onze longues années dans mon petit village aux abords de Flarine. Jusqu’au jour où mon village a été massacré par des hordes de monstres. J’avais réussi à m’enfuir mais une flèche me transperça le corps et je m’évanouis…C’était le jour de mon douzième anniversaire.

A mon réveil, j’étais allongé dans un endroit qui était mon village, mais en feu, avec les habitants, quels qu’ils soient, morts, baignant dans leur sang. La flèche toujours plantée dans mon abdomen, je me relevais avec difficulté et réussis à m’asseoir sur le sol boueux et sanglant pour extraire le trait de mon torse. Je brisai cet outil de mort et parvins à m’en débarrasser. Souffrant, saignant abondamment et en voyant toute cette désolation autour de moi, je lançai un dernier hurlement, essayant de crier à l’aide, mais de ma bouche ne sortait qu’un son rauque et plaintif. Je perdis connaissance à nouveau.

Bien qu’inconscient, je percevais tout de même les actions alentours, ou du moins les devinais. Et là, stupeur ! Je revins à moi et entendis des bruits de sabots dans le sol, les responsables de ce bruit se rapprochaient, cela était évident, le son était de plus en plus proche, jusqu’au moment où le martèlement, très proche, cessa. J’entendis une personne sauter de sa monture et marcher en ma direction. J’entrouvris les yeux pour y voir une femme, très belle, vêtue d’une robe simple mais élégante, elle avait les cheveux d’un blanc de neige. Cette personne que je pris pour un ange, s’accroupit à côté de moi et me murmura :

_ «Je vous jure fidélité et protection, je vous expliquerai tout plus tard »

Je ne compris pas ce que ces mots voulaient dire, et sombrai dans une semi inconscience. Je sentais que cette magnifique femme me prenait dans ses bras et me portait jusqu'à sa monture.Je la sentais chevaucher avec célérité .Combien de temps passa ? Je n’aurais pu le dire, quelques heures ? Quelques jours ? Je ne savais pas, tout ce que je comprenais, c’était que mon destin allait changer…

Quand je repris conscience, je sentis le doux toucher d’une couverture sur mon corps. Je compris que j’avais été amené dans un endroit qui ressemblait fort à un temple, soigné et allongé sur cette confortable couche ; j’étais nu. Posé sur une table à côté de moi, se trouvaient des vêtements d’apparence soyeuse. Je voulais m’asseoir mais une vive douleur me transperça de part en part : ma blessure, quoique bandée, me faisait toujours aussi souffrir. Je m’allongeai de nouveau en grognant.

Au bout d’un temps que je n’aurais pas pu déterminer, une personne ouvrit la porte de la pièce où je me trouvais et s’approcha de moi.
_« Vous allez bien, vous n’avez pas trop mal ? » me dit-elle
_« Non, mais, qui êtes-vous ? »
_« Je me nomme Irion, mais cela n’a pas d’importance, reposez -vous, vous avez besoin de forces pour vous remettre de cette horrible blessure dont vous avez été victime »

Je ne comprenais pas pourquoi cette personne me vouvoyait, mais je savais que dans cet endroit, j’étais en sûreté.

_« Euh, où sommes nous ? » demandai-je.
_« Nous sommes ici au temple de Guardianne, à Darkon 3. Maintenant, reposez -vous s’il-vous plait, je repasserai plus tard vous voir »

Elle s’en alla et au moment où elle referma la porte elle murmura « Mon prince… ». J’ignorais ce que cela voulait dire, je ne comprenais rien de ce qui se passait en ce moment : Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi m’a-t-on sauvé la vie et emmené dans cet endroit si lointain de Flaris ? Pourquoi Irion m’a appelé « prince » ? Je m’endormis…

A mon réveil, je vis Irion à mes côtés, j’avais été habillé.
_« Bonjour mon prince, je dois vous mener à une personne qui souhaiterais vous parler » me dit-elle.
_« Pourquoi m’appelez- vous prince ? »
_« Cette personne vous expliquera tout ce que vous désirez savoir. Je vous prie de venir avec moi et de me suivre »

Irion m’aida à me lever et me conduisit hors de la salle, j’avais bien raison, j’étais dans un temple, cela se voyait à l’architecture et au style de décoration. Elle m’emmena en dehors de l’édifice et je découvris que j’étais sur un plateau d’une grande montagne, à l’horizon et trouvai la grande Mer de nuages, que je vis pour la première fois de ma vie : c’était incroyable ! Je reportai mon regard sur Irion et remarquai que d’autres femmes étaient dehors, et, aussi étrange que cela pouvait paraître, elles se mirent toutes à genoux à notre passage !

Je fus conduit jusqu'à un autre temple, plus petit, mais plus luxueux. Irion me fit signe d’entrer. Une fois à l’intérieur, la porte se referma d’elle-même. Dans cette chapelle se trouvait une femme, à genoux devant une statue finement sculptée, elle portait une cape qui cachait sa chevelure et ombrait son visage ; à ma présence elle se releva, se tourna et s’inclina profondément devant moi.
_« Vous êtes enfin arrivé, Seigneur. A présent, je vais tout vous expliquer : je me nomme Tentaï, je suis la reine de ces lieux. Et c’est moi qui vous ai emmené ici. Nous vous attendions depuis des siècles. » me dit cette femme que je reconnus : c’était la femme aux cheveux blancs.
_« Excusez moi mais…pourquoi m’appelez vous Seigneur ? » demandai-je.
_« Tout le monde ici vous appelle « Seigneur » car je suis un saïrô et je vous ai fait recevoir la bénédiction de Rhisis. Vous êtes désormais le Maître du Mont Gô : un endroit inconnu de la population de Madrigal et tenu secret par nos prêtresses. »
_« Qu’est ce qu’un saïrô ? » lui demandais-je.
_« Un saïrô est une incarnation divine de Rhisis dans le monde des mortels, il est chargé de désigner le prochain roi en prêtant un serment : celui que je vous ai énoncé au village. Je suis désormais votre débiteur. » m’expliqua-t-elle.
_« Si je comprends bien, je suis le nouveau roi du Mont Gô. » dis-je.
_« C’est exact. Cependant, il vous faut pour devenir réellement roi effectuer une épreuve difficile : vous devez aller seul jusqu’au fin fond du Désert des Désolations et entrer dans une grotte visible seulement par les souverains au trône. Une fois arrivé à cet endroit, vous devrez entamer l’ascension du Volcan de sable et demander la Révélation Céleste aux dieux. Mais ce parcours est … dangereux … »

Elle reprit son inspiration avant de poursuivre :
_« Avant cela vous devez vous entraîner au maniement d’une arme. Vous devrez vous entraîner seul. »

Je repartis, apeuré par ce qui m’attendait, mais j’étais décidé à prouver au monde entier que je suis une personne au destin différent…
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyMer 12 Nov - 19:35

Deuxième partie :
Plusieurs jours passèrent, mon entraînement avait déjà commencé. J’avais choisi un arc comme arme pour symboliser mon changement de destinée. Rapidement, j’avais acquis une cadence de tir élevée et une précision convenable. Mais c’était encore trop peu pour ce long et difficile voyage. Les prêtresses du Mont Gô avaient, à ma demande, gardé la flèche qui avait d’après moi changé ma vie. Je la gardais toujours sur moi, comme si elle était un talisman. Sur ce mont se dressait une immense foret qui le recouvrait en totalité. Dans ces bois il y avait de multiples espèces d’animaux, tous aussi étranges les unes que les autres. On m’expliqua qu’ils avaient changés d’apparence à cause des nombreux flux magiques qui circulaient dans cette montagne.

Aux heures des repas, toutes les prêtresses se réunissaient pour préparer un grand banquet aux abords du temple principal. La nourriture était excellente, mais il n’y avait jamais de viandes. Pendant chaque dîner, Tentaï se levait et entamait un long discours pour prier les Dieux.

J’adorais cet endroit, mais j’étais triste car mon village natal me manquait. Chaque jour, j’en apprenais plus sur cet endroit, je maîtrisais de mieux en mieux mon arc. Deux mois passèrent ainsi. Au bout de ces deux mois, je me sentais prêt pour cette aventure. J’allais dans le temple ou j’avais parlé avec Tentaï pour la première fois et je me mis a genoux devant la statue représentant Dame Rhisis.
_« Oh Dame Rhisis, suis-je prêt à accomplir cette longue et fastidieuse quête qui m’attend ? Le jour ou je serais prêt, je vous conjure de m’envoyer signe que je distinguerais de tous les autres. Là, je saurais que je pourrais accomplir ma destinée » dis-je.

Ensuite, je me relevai et fis demi tour. Etant sorti, j’allai en direction du lieu qui était mon terrain d’entraînement. Une fois arrivé, je saisis mon arc, enfilai mon carquois et encochai une flèche. Je commençai à bander mon arme en direction du poteau qui me servait de cible et m’apprêtais à lâcher la corde. Quand soudain, un animal semblable à un lapin apparut en courant devant moi. Il était poursuivi par un animal que je pris pour une fouine mais d’une blancheur éclatante. Ce dernier, à ma grande surprise, fit un bond incroyable sur le lapin et le déchira de ses petits crocs et de ses griffes. Etrangement, il n’y eut aucune goutte de sang et, aussi incroyable que cela puisse paraître, l’animal, que je reconnus comme un furet, se dressa sur ses pattes arrières, me transperça de son regard et disparut soudainement. C’était le signe, j’étais prêt.

Sous le choc, laissant tomber mon arc, je me précipitais vers le temple principal. Les prêtresses que je vis sur la route furent surprises par mon comportement car d’ordinaire je suis plutôt calme. Arrivant devant le temple, je ralentissais. J’ouvris la porte rapidement et me ruai en direction de la pièce réservée à Tentaï. Une fois dans cette sorte d’antichambre, j’aperçus la saïrô assise, en train de rédiger un texte, religieux sans doute.
_« Je suis prêt » dis-je.

Surprise, elle se leva brusquement de son fauteuil. Sur son visage se lisait une grande inquiétude.
_« Est tu sûr ? Te sens-tu vraiment prêt a accomplir cette difficile tache qui est la tienne ? Ce n’est pas une question a prendre à la légère. » me répondit-elle.
_« Oui, je suis sur, les Dieux me l’ont confirmé »
_« Bien. Qu’il en soit ainsi. Tu seras escorté jusqu'à la frontière du mont Gô, ensuite, tu devras voyager seul ».

Le lendemain, je fus réveillé de bon matin et, après un copieux déjeuner, je fus escorté jusqu'à une falaise du Mont. Sur le flanc de la montagne se trouvait, comme incrusté dans la roche, un escalier.
_« Là finissent nos frontières. Reçois ces quelques présents et descend cet escalier. Part accomplir ta destinée et montre au monde entier qui tu es vraiment » me dit Tentaï.

Elle fit signe aux autres femmes de s’avancer. Elles se mirent en file et vinrent vers moi. La première s’approcha, se mit a genoux et me tendis un magnifique carquois avec dedans, en tout et pour tout, une flèche a l’empennage blanc.
_« Grâce à ce carquois, tant que vous utilisez cette flèche, vous ne serez jamais a cours de projectiles car le carquois fait apparaître un trait a chaque fois que vous encocherez un trait » me dit elle.

Elle me le donna et s’en alla, puis une autre femme s’avança pour me donner un autre présent : un diadème de couleur écarlate.
_« La pluie et la fatigue ne vous toucheront point tant que vous porterez ce diadème. Gardez le toujours sur vous ».

Elle s’en alla aussi, et enfin vint Tentaï, les mains vides.
_« C’est ainsi que notre chemin se sépare, au revoir mon seigneur » me dit-elle tendrement.

A ces mots, elle s’avança vers moi et déposa sur mon front un baiser que je perçus comme si une flamme venait de me toucher.

_« Adieu seigneur »
_« Au revoir, madame Tentaï »

Je fis demi tour et entamai ma descente vers mon destin…
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Cymy

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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Ma vocation   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyJeu 13 Nov - 5:24

Grr il me me manque la suite, je vais patienter en attendant.
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Colenmiriel

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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyJeu 13 Nov - 8:22

Merci pour ce don...*attends la suite de l'aventure avec patience*
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Lhebyu

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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyJeu 13 Nov - 10:07

Oh merci pour cette petite histoire. Vivement les prochains épisodes bounce
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyJeu 13 Nov - 16:34

Salut ^^

Merci ^^ si c'était juste possible de faire des avis en expliquant pourquoi vous aimez, ce serais bien ^^ car j'aimerais peaufiner mon texte et pour cela j'ai besoin d'avis ^^


Si jamais vous connaissez un gars qui bosse chez Hachette, Folio, Bordas, Rives Noires ou Biblioteque Interdite, dites le moi 🐱 🐱 🐱 suis intéressé^^

Pour avoir écrit cela à l'age de 14 ans, je suis plutôt fier de moi^^'

A ce soir pour al suite^^

Cordialement
Hanju
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyJeu 13 Nov - 20:50

Salut

Voici la suite =)

Commentez =)



Troisième partie :
Pendant ma descente, je repensais à mon entraînement à l’arc : était-ce suffisant ? Si les Dieux m’avaient envoyé leur signe, cela voulait dire que oui.

Ces escaliers n’en finissaient pas, toujours pareils, toujours aussi monotones. Au bout d’une demi-journée de marche ininterrompue, je vis enfin apparaître le sol, il devait être encore à au moins deux heures de descente ! Le diadème m’était d’une grande aide, car, à son contact, la fatigue s’évanouissait. Je pouvais, par conséquent, parcourir des distances infinies. Ma flèche brisée, quant à elle, était rangée dans mon carquois avec l’autre trait.

Une fois arrivée à la fin de ces escaliers, il n’y avait rien, seulement un sol dallé. Déçu, je décidai de faire une pause pour manger et me reposer un peu car, bien que le diadème ne me faisait pas sentir la fatigue, mes muscles, eux, la sentaient. M’asseyant sur la dernière marche, je sortis un morceau de pain, un fruit et un peu d’eau et commençai à manger. Une fois rassasié, je m’enroulai dans ma cape de voyage, pris mon arc et mon carquois dans mes bras et m’endormis.

Mes rêves étaient peuplés de cauchemars, je me voyais, mort, déchiqueté par de multiple monstres, cela montrait- il ce qui allait ce passer ? Je me réveillai en sursaut, la nuit avait revêtue son plus noir manteau. Soudain, je perçus une pâleur dans cette obscurité. Je me levai, et, comme attiré par cette lumière dans l’ombre,je commençai à marcher dans sa direction. Au bout de quelques minutes d’avance dans la pénombre, l’émetteur de cette luminescence commençait à se distinguer vaguement. Et, quelques instants plus tard, le responsable de cette pâleur s’approcha, je m’arrêtai. Tout à coup, je le reconnus : c’était le tout petit et mystérieux furet blanc. Stoppant sa course à quelques mètres de moi, il me transperça de son regard féerique, puis, reprit sa course vers moi. Une fois à ma portée, se dressant sur ses pattes arrière, il me toucha la jambe droite de ses minuscules pattes. J’eus l’impression que de la lave coulait dans mes veines jusqu’à ma main droite.

Soudainement, la bête disparut dans une explosion de lumière blanche. J’étais complètement aveuglé et, en une fraction de seconde, tout redevint noir. Maintenant, à la place du petit animal se tenait une petite fille d’une dizaine d’années, elle était tout à fait normale à l’exception de tout son corps qui semblait illuminé de l’intérieur, je remarquai qu’elle était aveugle.
_« Ecoute bien mes paroles, petit roi. Le furet blanc qui est mon animal t’as amené jusqu'à moi qui suis en réalité l’incarnation de Dame Rhisis sur le monde des mortels. Tu as encore une longue route à parcourir pour accomplir ta périlleuse quête. Mais avant tu dois rencontrer la Maîtresse des rangers qui demeure à Anicenight. Demande- lui de t’apprendre l’histoire du Héros des rangers, là, tu seras réellement prêt » me dit-elle.
_« Dame Rhisis, je ne comprends pas la raison pour laquelle je dois aller voir la Maîtresse des rangers »
_« Tu comprendras au moment où tu la rencontreras, maintenant adieu, Fils du Ciel »

Tout devint flou, je m’évanouis. A mon réveil, je n’étais plus sur le sol dallé d’auparavant, mais sur une sorte de sol doré. Je me relevai et remarquai que mes veines me brûlaient toujours sur toute la partie gauche du corps. Je relevai ma manche droite et, à ma grande surprise, étaient dessinées des glyphes brillantes d’une couleur de braise. Terrifié, j’ôtai ma tunique et vis que les glyphes s’étalaient sur toute la partie droite de mon corps. Soudain, les marques se mirent à briller, puis, s’effacèrent, il ne restait que leur contour, en noir. Mais, sur le dos de ma main, un symbole, ressemblant à un dragon, restait incandescent. Qu’est-ce que cela voulait dire ?

Je remis ma tunique et vis que j’étais sur une sorte de pyramide rouge, elle volait ! Autour, il y avait de gros cubes rouges et or, flottant les unes au dessus des autres. Je descendis de grosses marches volantes et, une fois sur la terre ferme, je commençai à marcher vers le nord si l’on en croyait ma carte. Pendant plus d’une demie heure je marchai, jusqu’au moment, où j’aperçus une personne, toute vêtue d’armure dorée et noire, combattre une dizaine de monstres en même temps.

Saisissant mon courage et mon arc à deux mains, j’encochai une flèche et la décocha en direction de la tête d’un monstre. Le trait le frappa de plein fouet et explosa dans une pluie de glace. Les monstres périrent vite de mes flèches et de la longue et lourde épée que maniait cette chevalière d’une magnifique chevelure brune.

Tout à coup apparut un monstre, semblable aux autres, mais beaucoup plus gros et puissant que les autres. Il bondit sur la guerrière et lui planta ses griffes dans son épaisse armure. Du sang gicla et le monstre, pensant avoir vengé ses congénères, disparut. Horrifié, je me précipitai vers cette magnifique créature blessée. Elle était encore vivante, mais son hémorragie était sévère et elle allait vite se vider de son sang si elle ne recevait pas très vite des soins. Je déchirai ma manche gauche et lui fit un garrot au niveau du torse, puis l’emmena dans un endroit en sûreté.

De nombreuses heures passèrent, et son état n’allait pas mieux. Soudain, une idée me transperça l’esprit, j’ôtai mon diadème et lui posa sur son front. Et comme par magie, elle ouvrit les yeux.
_« Ca va, comment te sens- tu ? » demandai-je.
_« C’est supportable, mais je serais sûrement morte sans toi et ton diadème » me répondit-elle calmement.
_« Comment t’appelles-tu » poursuivis-je.
_« Je me nomme Hyoren, et toi ? »
_« Saïko »

Même, blessée, elle était incroyablement belle et gracieuse.

_« Voudrais-tu venir avec moi, Saïko. Je dois aller au Désert de la Désolation » me demanda-t-elle.
_« Je me rends justement là-bas, mais avant, je dois aller voir la Maîtresse des rangers à
Anicenight, mais ce serait avec plaisir de me joindre à toi » dis-je.
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyDim 16 Nov - 20:16

Bonsoir

N'ayant pas pu poster pendant 3 jours, voici les 3 parties suivantes de Saïko: commentez =)




Quatrième partie :
_« Pourquoi te rends-tu dans la Désolation, Saïko ? » me demanda Hyoren
_« Et bien…, une personne m’a confié une mission » répondis-je mal à l’aise. « Et toi ? »
_« Moi, je dois aller dans ce désert pour rejoindre une personne proche »
_« Ah… »
_« Mais si tu veux, nous pouvons passer voir ta Maîtresse des rangers, je peux attendre quelques jours de plus, je n’ai pas à m’inquiéter pour l’individu que je dois retrouver… » me répondit-elle calmement.

Ce que j’entendais me semblait incroyable, cette magnifique chevalière qui me demandait de l’accompagner jusqu'à l’endroit où nous allions, qui semblait m’accorder sa confiance et semblait heureuse d’avoir ma compagnie. J’étais comme envoûté par cette créature d’une beauté sans pareille. Mais je restais méfiant : Dame Tentaï m’avait souvent parlé d’êtres maléfiques usant de charmes magiques pour déjouer la vigilance de leur futures victimes. J’étais en conflit avec moi-même, devais-je lui accorder une confiance peut être aveugle ? ou devais-je rester méfiant et froid ?

Non, il était impossible que cette créature d’une beauté sans pareille, soit un être aux sombres desseins. Elle ne pouvait être que sincère, je l’avais sauvé de ces monstres et, sans mon intervention et mon diadème, elle aurait succombé depuis bien longtemps à son hémorragie.Elle m’a dit son nom et, si elle est d’accord pour aller voir la puissante Maîtresse des rangers, cela veut dire qu’elle ne la craint pas, si elle était démoniaque elle serait revenue sur sa demande depuis bien longtemps.
_« Penses-tu avoir assez récupéré pour pouvoir marcher ? » demandai-je, inquiet.
_« Je ne pense pas, de plus, la nuit va tomber dans très peu de temps, ce serait du suicide de s’aventurer la nuit au milieu de monstres aussi puissants. Levons notre campement pour la nuit, dormons et, partons demain à l’aube. Qu’en dis-tu ? » me proposa-t-elle.
_« Pas de problème, seulement, nous devons être sûrs que tu te sois remise de ta blessure et aies repris suffisamment de forces pour pouvoir voyager. » dis-je.
_« D’accord, il faut être sûrs, mais j’ai hâte de repartir » me répondit-elle en souriant.
_« Pour cette nuit, garde le diadème sur toi, je t’expliquerai ses vertus magiques plus tard, pour ma part, je monterai la garde »

J’aidais Hyoren à s’asseoir au dos d’un pilier et dressai rapidement un campement. Une fois ces actions effectuées, il faisait nuit, mais une lueur émanant de la pyramide nous éclairait. Il n’était donc pas nécessaire de faire un feu, et d’ailleurs, avec quoi l’aurions nous fait ? J’étais assis en tailleur sur une marche flottante, mon arc serré dans ma main droite, prêt à décocher une flèche à tout moment.

La belle chevalière, haletante et pâle, s’endormit dans un sommeil profond, enroulée dans sa cape orangée. Le temps passa, heure après heure, et en plein milieu de la nuit, une douleur me transperça le bras droit. Les inscriptions, que je croyais effacées, se mirent à briller, à reprendre leur couleur de lave et à me brûler comme des braises posées sur ma peau.
J’étais plié sur moi-même, agonisant sur le sol, je ne devais pas réveiller Hyoren, elle se serait inquiétée et se serait rouverte sa plaie en voulant savoir ce qui se passait. Je réussissais tant bien que mal à supporter cette douleur, mais il fallait que cela cesse, et très vite.

Soudain, une lueur apparut et s’approcha, je reconnus le furet blanc qui approchait. Qu’allait-il me faire maintenant. Il allait en ma direction et rapidement, arriva à mes pieds. Il me toucha la jambe et, cette fois, la douleur cessa immédiatement, les inscriptions noircirent et s’arrêtaient de me brûler. Mais, je vis que les glyphes étaient apparents et que cela ne semblait pas s’effacer. Tout à coup, la bête se mit à flotter en l’air et s’éleva à la hauteur de mon front, il posa sa petite tête précisément à l’endroit où Dame Tentaï m’avait déposé son baiser et disparut. Je sentais à cet endroit comme une petite flamme et puis tout devint flou, je m’évanouis.

Dans mon inconscience, je vis un grand village au sommet d’une montagne, avec, volant au- dessus dans le ciel, un énorme dragon d’un noir de jais. Je le vis mettre à feu et à sang cet endroit, les habitants périrent tous.

Je fus tiré de mon inconscience de bon matin, Hyoren dormait toujours. Je m’assis dos à un pilier et vis que les marques étaient restées.Mais un bruit détourna mon attention de mon bras lequel était en quelque sorte tatoué et je vis que la belle chevalière se réveillait. Elle se levait, comme si sa blessure avait disparu.
_« Bonjour Saïko, je suis prête, partons » me dit-elle.
_« Ta récupération est surprenante, mais partons » répondis-je

Nous déjeunâmes rapidement et partîmes.En chemin, je faisais tout pour cacher les marques de mon bras droit, et, pour celles apparentes sur mon front, ma longue chevelure pouvait les masquer, mais je sentais toujours comme un petit flambeau à l’endroit où le petit être divin m’avait touché. Qu’est-ce que tout cela voulait dire ?




Cinquième partie :
Durant la matinée, rien de spécial ne se produisit, à midi, nous déjeunâmes sur le pouce puis nous repatines. Mais, au beau milieu de l’après midi, nous arrivâmes devant une immense étendue de feu et de fer, peuplé par des monstres mi-machines, mi-bêtes ; c’était assez inquiétant. Au loin, on pouvait distinguer une très grande foret : Anicenight.

La traversée fut délicate car il faisait une température insoutenable ; le sol, brûlant, était parsemé de flaques de lave ; de la roche en fusion était projetée en tous sens. De plus, les monstres étaient souvent groupés et très agressifs. Lorsque la nuit commençait a tomber, nous étions à peine à mi-chemin de cette grande étendue verdoyante. Nous dressâmes un campement en vitesse et nous répartîmes les heures de guet : Hyoren prendrait les six premières heures et moi les six suivantes.

Apres avoir pris une modeste repas, je confiais mon diadème à ma partenaire et m’endormis, confiant en cette guerrière. Mes rêves furent peuplés de cauchemars, je revoyais cet horrible dragon noir, mettant en feu un village et massacrant les habitants de son souffle. Soudain,je me réveillais en sursaut, trempé de transpiration, haletant. Il faisait nuit. Et, soudainement, j’aperçus quelque chose de brillant à coté de moi : posé sur le sol, il y avait mon diadème. Aussi, je remarquais seulement maintenant que le feu était éteint. Comprenant qu’il venait de se passer quelque chose de grave, je me mis a chercher désespérément la belle chevalière, en vain, elle avait disparut.

Essayant de contenir mon affolement, je refis un feu et réfléchis à ce qui aurait pu se passer. Hyoren se serait elle enfuie ? Non, c’était impossible, si elle était partie, elle n’aurait pas laissé un artéfact comme le diadème et elle aurait volé tous mes biens. Il y avait dû avoir une attaque de monstres et elle avait dû être enlevée. C’était la seule explication.

Je cherchais des traces de lutte, sans résultats, quand soudain, mon attention fut attirée sur le feu qui venait apparemment de bouger. Je m’approchais doucement, dispersa une partie des braises et vis une sorte de petite boule blanche, recouverte de poils. Cette masse se mit a trembler et révéla ce qu’elle était réellement, bien que je l’avais reconnu bien avant : le furet blanc.

La petite bête se dressa sur ses pattes et, comme d’habitude, s’approcha lentement et me toucha la jambe de ses pattes. Je ne ressentis aucune douleur cette fois. Mais ma vision se troubla et je vis d’étranges images : des monstres ressemblants à des rapaces, Hyoren inconsciente, et moi-même, mais avec une sorte de petite corne au milieu du front.

Je revins à moi, je vis le petit être divin s’élever et atterrir sur ma main droite. Il se blottis contre moi et sembla s’endormir. Je ne comprenais pas sa raison de s’endormir contre moi. Mais cette vision, je l’avais compris : la belle chevalière avait été, comme je l’avais imaginé, attaquée et faite prisonnière par ces monstres ressemblants a des oiseaux. De peur de réveiller le petit animal qui dormait dans mes mains, je concevais une écharpe de fortune avec un morceau de tissu servant à transporter une partie de la nourriture et y mis la frêle créature. Je savais désormais pourquoi cet bête venait : il m’indiquait le danger grâce à ces visions. Mais celle du dragon restait encore un mystère, peut-être était elle à venir.

Je cherchais une trace, une marque, quelque chose qui m’aurait donné un début de piste, mais rien, en vain. Il n’y avait que le sol, dur et rocailleux. Je décidais d’attendre que le jour commence à apparaître et percer la nuit de ses premiers rayons. Ce moment ne fut pas long à attendre puisqu’au bout d’environ une demie heure, on pouvait voir sans aucuns problème. Je me remis à la recherche d’indices, je m’éloignait un peu du campement, le furet toujours blotti contre moi. J’inspectais un gros rocher quand soudain je sentis une odeur forte et très écoeurante : du sang. Suivant mon odorat, je trouvais sans difficultés la source de cette puanteur, et, à ma grande surprise, je découvris la grande épée dorée de Hyoren, toute ensanglantée. A coté de l’arme se trouvait le cadavre d’un immense oiseau ressemblant à une poule, mais d’une couleur vermillon. Je récupérais le grand glaive et vis des marques de sang qui s’éloignaient, j’en conclu que la belle guerrière avait luttée contre ces monstres, en avait tué un et en avait blessé un autre, avant de succomber à ces oiseaux. L’animal, blessé, devait être retourné avec ses congénères et sa proie qu’était la chevalière dans leur milieu de vie. Je suivais cette trace sanglante dans l’espoir de retrouver ces rapaces. A ma grande surprise, je les trouvais plus facilement que je ne l’avais pensé. Les monstres étaient au nombre de sept, dont le blessé. Environ deux mètres plus loin se trouvait Hyoren, blessée et allongée dans une position inconfortable. Un mince filet de sang coulait de sa bouche sur sa joue, pale.

Encochant ma flèche, je visais le monstre au centre de ce groupement et, en l’imbibant d’énergies magiques, la décocha. Le trait se ficha dans le crâne de l’animal et explosa dans une gerbe d’étincelles et de glace, la bête hurla et s’effondra. L’explosion frappa deux autres monstres, qui se retournèrent avec les autres vers moi et avancèrent en poussant des cris horribles.




Sixième partie :

J’encochais une seconde flèche et, la chargeant en magie aussi, la décochais sur le sol devant cette masse courant vers moi. Une fois plantée dans la terre, elle se mit à briller et sur une assez vaste zone, sortit de nombreuses racines et ronces. Les rapaces, les pattes prises dans ces végétaux, furent immobilisés temporairement, je profitais de cette instant pour les cribler d’une grêle de tirs, et, quand les plantes disparurent, il ne restait qu’un monstres. Furieux, il s’élança vers moi mais fut tué avant même d’arriver à mon contact par une flèche imbibée d’un poison virulent et s’écroula au sol, mort.

Je m’élançais à toute jambes vers la belle chevalière et, une fois à ses cotés, je me rendis compte que sa blessure infligée à Guardianne s’était un peu rouverte. Elle saignait abondamment et était inconsciente. Je lui déposai mon diadème à la place de son heaume cuivré et elle sembla aller mieux, elle n’était plus aussi pale que quelques instants auparavant.. Soudain, je sentis bouger quelque chose sur moi. J’avais complètement oublié le petit furet, qui était réveillé à présent. Il sauta de l’écharpe et alla juste à coté de la tête de Hyoren.
_« S’il te plais, ne la fait pas souffrir comme tu l’as fais avec moi, elle est suffisamment mal en point comme ça » dis-je à la petite bête d’un blanc argenté.

Il se retourna, me transperça comme d’habitude de ses minuscules yeux saphirs et posa sa patte sur le front de la guerrière évanouie. Il y eut une explosion de lumière blanche et quand elle cessa, les contusions et plaies de la guerrière avaient disparues. Mais, le petit être divin, quant à lui, était blessé à de multiples endroits. C’était comme si ils avaient échangés leurs états physiques.

Je pris ce petit animal dans mes bras et le serra contre moi, il venait de sauver Hyoren en prenant sur lui toutes ses blessures.
_« Je ne sais comment te remercier, petit être » lui dis-je

Il s’éleva dans les airs et, comme la dernière fois, posa son museau sur mon front. Cette fois, je sentis ma peau se tendre sous une pression venant de ma tête. Je sentais comme une grande bosse à l’endroit où le petit furet m’avait touché. Je passais ma main à cet endroit et, à ma grande surprise, touchais comme un relief. C’était réellement une petite corne, tordue à ce que je pouvais sentir. Chaque contact avec ma main m’était très désagréable, la vision était donc exacte.

Je fus tiré de mes pensées par un bruit, la belle chevalière venait de reprendre conscience et je retournais ma tête en sa direction. Elle était radieuse et en pleine forme.
Mais, ayant oublié de cacher ma petite ramure et mes glyphes, Hyoren s’en aperçu et commença a s’affoler.
_« Saïko, que s’est-il passé, et pourquoi as tu des inscriptions et une corne sur le front ? »

Je dus tout lui expliquer depuis le début : depuis l’apparition pour la première fois du furet jusqu'à son enlèvement, mais je ne parlai pas du Mont Gô ou de mes visions de l’incarnation de Rhisis.
_« C’est incroyable ce que tu me raconte là, mais je ne comprend pas comment ce furet peut avoir le pouvoir d’échanger d’état physique avec la personne de son choix. » me dit-elle à la fin de mon récit.

Etant cerné, j’essayais de trouver un mensonge à peu près crédible :
_« Et bien, cet animal qui t’as sauvé, il a hérité ce pouvoir à cause des altérations magiques de Guardianne » dis-je en montrant pour la première fois le petit être, maintenant endormis.

Apres avoir finit mon récit, nous nous levâmes et repartîmes vers notre campement. Une fois arrivés, nous nous assîmes, sans rien dire. La main de la belle chevalière, passant sur le sol mi-sablonneux, mi-rocailleux, heurta la mienne. Et, aussi étrange que cela puisse paraître, Hyoren laissa sa main sur la mienne et finit par la prendre.
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyVen 21 Nov - 22:03

WHAO !! je suis très impressionner ou incompétent(j'ai le même âge que toi :p) ... je suis même pas capable de placer 4 phrases.

Mais ce qui m'impressionne beaucoup c'est la richesse du vocabulaire que tu emploi.
Sinon j'aime bien ton histoire car elle raconte bien le monde de "Flyff" et les personnage de l'histoire on peut facilement les visualiser.



Bonne chance et continue sur ce chemin tu deviendra un grand écrivain si tu continue cheers
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptySam 22 Nov - 10:28

Salut =) Merci de ton commentaire ^^


Bah niveau vacabulaire, un bon dico des synonymes et un site de conjugaisons et ca va^^


Pour mon age, je suis plutôt content de moi pour cette création ^^

A ce soir pour la suite^^ santa

Cordialement

Hanju



PS: Je redis ce que j'avais dis: si jamais vous connaissez des gens qui bossent dans des boites d'éditions, je suis intéressé^^

PS 2: si tu pouvais me faire un peu de pub ^^ ce serais sympa, car j'aimerais bien avoir quelques personnes qui lisent en plus^^
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptySam 22 Nov - 11:42

Tkkt je ferais de la pub pour toi mais je garanti rien.


Vivement ce soir
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MessageSujet: Re: "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay   "Saïko, l'Espoir du Renouveau" : Mon roleplay EmptyDim 23 Nov - 20:19

Salut

Voila la suite =) commentez santa

Septième partie :
La sensation que je ressentais à ce moment était étrange, je frissonnais, que devais-je faire, retirer ma main ou bien la laisser car, bien que j’étais plus confiant en Hyoren, je gardais en moi un tout petit doute. Les minutes passèrent, nous ne nous dîmes absolument rien. J’espérais de tout mon cœur que quelque chose allait briser ce silence me mettant mal à l’aise. Heureusement pour moi, le petit furet qui semblait déceler mes pensées, sauta sur les genoux de la chevalière et se roula en boule sur elle. La guerrière porta son attention sur le petit animal, toujours blessé, et se mit à le caresser de son autre main. J’étais de plus en plus mal à l’aise, je devais trouver une échappatoire à cette situation plutôt agréable, mais gênante.
_« Ce petit furet est vraiment surprenant, il possède des pouvoirs incroyables » dis-je en essayant de créer un sujet de discussion.
_« En effet, sa faculté d’échanger son état physique avec la personne de son choix est très utile, mais malheureusement, il doit subir un contre- coup terrible » me dit-elle
_« Il faut faire attention et il doit utiliser cette capacité le moins possible, c’est un être vivant, pas un objet. De plus, c’est grâce à lui que j’ai pu te retrouver, il a fait apparaître une vision de toi et de ton emplacement quand tu étais inconsciente » répondis-je
_« Oui, mais, je ne comprends pas pourquoi il est venu juste pour toi, pour t’aider, s il est un être divin, cela veut dire que tu dois être une personne importante. Et aussi, est-ce lui qui t’a fait apparaître cette corne et ces marques ? »

Je sentais que j’allais rougir, je ne pouvais pas lui dire la vérité car sinon elle risquerait de partir, mais si je ne lui donnais pas une réponse crédible, elle se méfierait et peut -être partirait-elle ? Je devais trouver rapidement un mensonge à peu près réalisable.
_« Et bien, un jour, alors que j’étais encore tout petit, mon village s’est fait attaqué par des monstres très puissants. Les habitants n’ayant aucune chance, allèrent au temple des lieux et commencèrent à prier Rhisis de les protéger des envahisseurs. Et là, arriva ce petit furet qui est actuellement sur tes genoux, il nous a tous protégés et a fait fuir les attaquants. Mais un peu plus tard, les monstres revinrent et réussirent à déjouer les protections magiques que ce petit animal avait lancées et massacrèrent tout le monde. Je suis désormais le seul survivant. Dame Rhisis, qui a été très attristée par la mort de toutes ces personnes, donna ordre au furet de me suivre à jamais et de veiller sur moi et mes proches. Grâce aux marques qu’il m’a inscrites sur le corps, je dispose d’un charme de protection très puissant qui m’empêche de succomber à quasiment toutes les blessures » dis-je assez content de ce que je venais d’inventer.
_« Mais, tu m’avais dit que le furet avait obtenu ses pouvoirs à cause des altérations magiques de Guardianne. Comment se fait-il que ce soit Rhisis qui l’ait envoyé sur terre ? » me dit-elle.

J’étais coincé, j’avais oublié que j’avais dit cela plus tôt dans la journée.

_« Et bien…, à Guardianne, le pouvoir de Rhisis est à son apogée, elle a donc décidé de rester à cet endroit quasiment tout le temps pour que le monde puisse profiter au mieux de ses pouvoirs bienveillants » dis-je très mal à l’aise.
_« Ah d’accord, je ne savais pas » me répondit-elle.
_« Mais maintenant, allons nous coucher, je suis fatigué de cette journée et nous avons encore une très longue route à parcourir demain » dis-je en faisant semblant de bâiller.

Nous nous allongeâmes, l’un à coté de l’autre, nous nous enroulâmes dans nos capes et nous endormîmes. Pendant la nuit, je sentis le furet venir se rouler en boule sur mon ventre et, un peu plus tard, sentit quelque chose de plus grande venir se blottir à mes cotés et poser sa tête sur mon épaule droite.
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